[…] Tous les matins, les rippeurs sont attendus par leur chef et les bennes à ordures vers 5 heures du côté de la gare du champ de course d'Enghien. À cette heure-là, il n'y a pas de transports en commun. Sans permis de conduire, la plupart des travailleurs sont donc contraints de marcher dix kilomètres pour rejoindre le rendez-vous. Réveil entre 3 et 4 heures... « Quand les bennes arrivaient, à 5 heures, le chef disait : « toi tu montes, toi tu montes, toi tu montes, les autres, il n'y a pas de boulot aujourd'hui, revenez demain ! » Les hommes rentrent bredouilles aux alentours de 6 heures après avoir fait vingt kilomètres aller-retour. Or, chez Val Horizon, seul le travail effectif est payé, à la minute près. […]
Pendant dix-neuf jours, avec le soutien du syndicat et de nombreuses associations, quarante-deux grévistes occupent le site. Au final, ils obtiennent leur régularisation, excepté cinq hommes qui, au moment de déclencher la grève, ne travaillaient plus pour l'entreprise. […]
Pendant dix-neuf jours, avec le soutien du syndicat et de nombreuses associations, quarante-deux grévistes occupent le site. Au final, ils obtiennent leur régularisation, excepté cinq hommes qui, au moment de déclencher la grève, ne travaillaient plus pour l'entreprise. […]
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